Les secrets de Beauval dans l’émission Capital

Le zoo de Beauval était une nouvelle fois mis à l’honneur dimanche 23 juillet 2017 sur la chaîne de télé M6. L’émission Capital « Parc Astérix, Zoo de Beauval : les secrets de leur incroyable succès » consacrait en effet la première moitié de son reportage au plus grand zoo français.
Plus de 2 750 000 téléspectateurs ont suivi l’émission (15,1% de part de marché).

Beaucoup de chiffres dans cette émission qui suivait en fil rouge une famille nantaise dans sa visite du zoo.

Capital a abordé le soin des animaux (vétérinaires et soigneurs), le budget nourriture (900 000 € à l’année, dont 170 000 € uniquement pour l’eucalyptus destiné aux koalas, une partie étant désormais cultivée localement et non en Grande-Bretagne), la redevance annuelle versée à la Chine pour les deux pandas géants (800 000 €), le budget sécurité (avec notamment l’installation de caméras de surveillance pour les éléphants), la construction de la grande nouveauté 2017 « Terre des Lions » (dont un million d’euros pour la création de rochers artificiels), la maquette du projet de serre géante tropicale prévue pour 2020 afin d’augmenter la fréquentation en hiver, la restauration (atelier de fabrication de sandwichs), les boutiques de souvenirs (avec une nouvelle boutique de 600 m2 en 2017), l’organisation de séminaires dans les deux hôtels 3 étoiles du parc, les locaux qui profitent du développement du zoo (gîtes, chenil pour garder les chiens),…
Le zoo de Beauval a réalisé 3 millions d’euros de bénéfice en 2016.
Du côté du chiffre d’affaires, la billetterie (25 millions d’euros) représente moins de la moitié des recettes, devant l’hôtellerie (15 millions), la restauration (9 millions) et les boutiques (5,2 millions).
Voir la fiche du Zoo de Beauval

emission zoo beauval capital

Voici la présentation de l’émission Capital :
« À leur naissance, personne n’aurait parié un centime sur leur survie face à l’ogre Eurodisney. Et pourtant, trente ans après, le parc Astérix et le ZooParc de Beauval sont devenus des « success story », chacun dans son univers. Quelles sont leurs recettes pour s’imposer dans le monde des loisirs ? Quelles nouvelles attractions vont-ils mettre en œuvre pour rester au top ?
En 2016, une fois de plus, le ZooParc de Beauval a battu tous ses records de fréquentation. Avec 1,4 million de visiteurs et 52 millions d’euros de chiffre d’affaires, le zoo du Loir-et-Cher est le plus grand de France et l’un des plus attractifs au monde. Plus de 7 000 animaux y sont exposés. Des éléphants, des lions, des crocodiles, des aigles et surtout les fameux pandas de Chine, les deux stars du parc. Ouvert dans l’anonymat il y a 35 ans, le petit parc animalier familial est aujourd’hui une référence des parcs de loisirs. Comment ce parc zoologique, créé en 1980 avec quelques oiseaux exotiques, est-il devenu le numéro un ?

À l’époque, les banquiers rechignaient à financer le développement de l’entreprise mais aujourd’hui, ils se bousculent pour prêter des millions. Et pourtant, la famille, à la tête de ce zoo pas comme les autres, prend d’énormes risques financiers à chaque nouveau projet comme l’ouverture cette année d’un gigantesque espace pour félins où le visiteur sera immergé au milieu des fauves. Un investissement de trois millions d’euros pour le parc, déjà lourdement endetté.
Ou encore l’arrivée de quatre nouveaux éléphants de différents zoos européens qu’il faut transporter et acclimater à Beauval. Une opération délicate et coûteuse. Comment sont financés ces nouveaux projets ? Quelles sont les techniques pour dégager des bénéfices ? La nouvelle attraction sera-t-elle ouverte à temps pour lancer la saison et attirer de nouveaux clients ? Le ZooParc de Beauval attire des visiteurs de toute la France dans cette campagne perdue du Loir-et-Cher et cette réussite irrigue toute la région : propriétaires de gîtes, plombiers, maçons, agriculteurs, tous profitent du développement de Beauval. Les équipes de Capital partent à la rencontre de certains habitants qui ont flairé le bon filon ».

Vous pouvez la visionner en replay (inscription obligatoire mais gratuite) sur le site dédié de la chaîne : voir l’émission